L’expansion du COVID-19 est minime, notamment car les populations sont sédentaires et les porteurs viennent exclusivement des étrangers, d’où la fermeture des frontières et la fermeture des aéroports de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso.
De plus, toute la région Est est bouclée pour contrer le terrorisme ainsi aucun voyageur hormis quelques Burkinabés qui rejoignent leur habitation à leurs risques et périls.
Le couvre-feu est toujours en vigueur de 21h à 5h avec interdiction de regroupements. Cependant le principe de quarantaine est levé depuis le 5 mai 2020.
Les autorités ont de nouveau autorisé les lignes de cars à reprendre leur activité mais avec un maximum de 60 passagers au lieu de 80. Avant l’embarquement tout le monde passe au contrôle sanitaire et doit se laver les mains. Les sociétés sont mécontentes car elles perdent de l’argent… Les autres entreprises ont également repris leur activité.
Le mardi 12 mai les classes ont été réouvertes pour les niveaux BAC, BEPC, certificat d’études et BEP. Toutes les autres classes doivent ouvrir 15 jours plus tard.
Il y a peu de mentions du terrorisme bien qu’il soit toujours autant présent avec quelques exactions, règlements de compte, vols et rapines…
A ce jour, nous ne pouvons estimer à quel horizon nous retournerons en sol burkinabé.
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